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CIDH-Burundi Développement
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  • Le CIDH ou Central d'Initiatives pour le Développement et la Défense des Droits Humains, est une ONG agrée au Burundi depuis 2006. Son objectif principal est la lutte contre l'ignorance et la pauvreté surtout en milieu rural au Burundi.
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13 avril 2016

La diaspora burundaise devrait s'inspirer de NIOKOBOK

Source : adapté de www.jeuneafrique.com

Le CIDH est convaincu que comme on le voit ailleurs, la diaspora burundaise peut contribuer au développement économique de sa mère patrie: le Burundi. C'est dans cette perspective la rédaction du CIDH partage cet article encourageant de Jeune Afrique. En effet, "Jeune Afrique" met en lumière l'originalité, les ambitions et les challenges d'une startup africaine "Niokobok" . Cette organisation de la diaspora sénégalaise est spécialisée dans l'e-commerce et fait l'intermédiaire entre les diasporas sénégalaises principalement de France, d'Italie, d'Espagne, des USA et du Canada. Une idée originale qui pourrait inspirer les associations burundaises de la diaspora comme l’AIDEBU, DBB, FODIB, etc.

Niokobok  signifie « On est ensemble » en wolof. Il a établi sa base dans le quartier pavillonnaire de Soisy-sous-Montmorency, au nord de Paris. Son site de vente en ligne et de livraison au Sénégal y prépare son premier « NiokoTour », un tour de la diaspora sénégalaise que l’entreprise débutera le 16 avril dans le 18e arrondissement de Paris, à Château Rouge, à deux pas du « marché Dejean », dédié aux produits africains. L’objectif du petit tour de France promotionnel est de rencontrer les Sénégalais de la diaspora qui utilisent déjà le service de Niokobok, pour recueillir leurs témoignages et mieux comprendre leurs besoins au quotidien. Huit à dix portraits-vidéos des clients de Niokobok seront réalisés au fil d’un parcours en Île-de-France et au-delà, qui s’achèvera début mai. C’est Mouhamadou Fall, responsable des opérations de Niokobok, et Guillaume Pêcheur, responsable du marketing, qui seront au volant de la Renault Saviem SG2. Même si le camion a passé le contrôle technique, « j’étais étonné que l’on passe sous la Tour Eiffel sans le moindre contrôle de la police », s’amuse Guillaume Pêcheur au sujet des premiers tours de roue dans la capitale française.

500 000 euros de chiffre d’affaires en 2016

Avec un chiffre d’affaires qui tend vers les 500 000 euros en 2016 et 4 000 commandes en 2015, Niokobok s’est fait un nom au Sénégal depuis sa fondation en 2012. Sur un modèle d’e-commerce que Laurent Liautaud avait observé au Mozambique, où il collaborait avec le géant anglo-hollandais des produits de consommation Unilever, Niokobok fait l’intermédiaire entre les diasporas sénégalaises principalement de France, mais aussi d’Italie, d’Espagne, des États-Unis et du Canada, et leur famille au pays.

Les commandes de riz, d’huile, de sucre, de lait en poudre, de tomates concentrées, de concentré de tomates, de savon, de détergent liquide, de sacs d’oignons, de sacs de pomme de terre, de légumes mais aussi de viande de mouton sont désormais réceptionnées par les 16 membres de l’équipe de Niokobok. Leur bureau et leur entrepôt de 150 mètres carrés sont situés le long de la Voie de dégagement nord (VDN) à Dakar – après un très bref lancement de quelques semaines dans la ville de Kaolack dans le centre-ouest du pays, idéalement située mais « injouable sur le plan de la logistique », selon les responsables de la startup.

Niokobok est aussi passé par le Jokkolabs puis par le CTIC, deux incubateurs dakarois, avant de voler de ses propres ailes à partir de janvier 2015. « Il y a un an et demi, on était encore quatre. Pour la dernière Tabaski, nous avons dû créer 200 fiches produits de moutons sur la plateforme, en donnant des noms de lutteurs à succès, des noms d’anciens présidents ou de rues connues. C’était une vraie ferme online », se souvient Mouhamadou Fall, le diplômé de la Bordeaux Management School de Dakar et précédemment conseiller client chez l’opérateur de téléphonie mobile Sonatel (filiale du français Orange).

Ce modèle pourrait inspirer d’autres diasporas africaines en général et celles du Burundi en particulier !

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