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CIDH-Burundi Développement
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  • Le CIDH ou Central d'Initiatives pour le Développement et la Défense des Droits Humains, est une ONG agrée au Burundi depuis 2006. Son objectif principal est la lutte contre l'ignorance et la pauvreté surtout en milieu rural au Burundi.
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7 juin 2016

Un exemple que pourrait suivre le Burundi:La Guinée équatoriale volorise son pétrole.

Hydrocarbures : la Guinée équatoriale lance un appel d’offres pour 37 blocs pétroliers

 Photo-jeune afrique

Selon un article publié par isanganiro le Burundi, pays souvent rangé parmi les pays les plus pauvres du monde, est en train de faire des recherches des hydrocarbures dans son sous-sol. Les parties du Burundi les plus concernées par cette recherche sont essentiellement la plaine de la Rusizi et le lac Tanganyika. « Les analyses géochimiques et pétrochimiques des échantillons de surface prélevés tant dans le lac Tanganyika que dans la plaine de la Rusizi ont confirmé cette existence », a révélé le ministre de l’Energie et Mine, Côme Manirakiza, dans une interview en ligne avec lui il y a quelques jours. Le ministre Manirakiza a indiqué que, depuis 2006, plusieurs demandes de permis de recherche des hydrocarbures au Burundi ont été enregistrées et ont abouti à des conventions pétrolières à partir de 2008. Où sommes-nous avec cette recherche? En attendant la réponse voilà un bon exemple qui pourrait nous inspirer.

Le gouvernement équato-guinéen a lancé lundi un appel à propositions international pour 37 blocs pétroliers terrestres et maritimes. Les compagnies intéressées ont jusqu'au 30 novembre pour faire leurs propositions. Gabriel Mbaga Obiang Lima, le ministre équato-guinéen des Mines, de l’Industrie et de l’Énergie, a lancé le lundi 06 juin l’appel d’offres « EG Round 2016 », en marge de la rencontre Africa Oil & Power organisée au Cap, en Afrique du Sud.

Ce nouvel appel à propositions porte sur l’ensemble des blocs du pays qui ne sont pas encore exploités ou en négociations. Au total, 37 blocs sont intégrés dans ce nouveau round, dont 32 blocs maritimes. « Notre nation s’est imposée comme une source rentable pour les entreprises mondiales des hydrocarbures qui explorent nos eaux, et maintenant nous sommes impatients de rencontrer les explorateurs potentiels lors de la tournée de présentation prévue à travers le monde en 2016 », a déclaré Gabriel Mbaga Obiang Lima dans un communiqué.

Pour convaincre les investisseurs, Malabo a prévu une série de déplacements, à Londres fin juin, à Singapour fin septembre, à Istanbul en octobre et à Houston (États-Unis) en novembre pour défendre le potentiel du sous-sol du pays. Les autorités équato-guinéennes comptent notamment mettre en avant le taux de réussite des travaux de forage : 48 découvertes d’hydrocarbures sur 114 puits d’explorations creusés, soit un taux de 42 %, contre une moyenne mondiale de 20 %, souligne la brochure du gouvernement.

Malabo entend relancer l’exploration pétrolière et gazière en Guinée équatoriale alors que la production pétrolière du pays en en recul depuis un pic de 369 000 barils de brut par jour atteint en 2007. En 2014, la production de brut était en moyenne de 270 000 barils par jour, selon les chiffres du département américain de l’Énergie. Le recul du prix et des volumes pétroliers a lourdement affecté l’économie du pays, fortement dépendante des hydrocarbures : 90 % du PIB, 87 % des recettes fiscales et 89 % des exportations, selon les estimations du rapport Perspectives économiques en Afrique 2016. « Le PIB s’est contracté de -10,2 % en 2015, en raison de la chute du prix du pétrole, les dernières estimations prévoient une récession de -8 % pour l’année 2016 », soulignent les économistes de la Banque africaine de développement dans ce rapport.

Un environnement international mitigé

Malabo devra toutefois composer avec un environnement international plus circonspect que lors des précédents appels d’offres. Malgré les engagements de nombreuses entreprises pétrolières, telles que le français Total et l’italien ENI, à poursuivre leurs projets d’explorations en Afrique, le recul du prix du pétrole enregistré à partir de mi-2014 a douché l’industrie et engendré une course à la réduction des coûts.

En plus d’un contexte global en demi-teinte, la Guinée équatoriale a connu au cours des dernières années quelques déconvenues. Parmi les permis proposés dans ce nouveau round figurent le bloc A-12, auquel a renoncé l’américain Marathon Oil, et l’ex-bloc EG-05 opéré un temps par le suisse Glencore puis divisé en quatre nouveaux permis neufs.

Outre le potentiel en hydrocarbures de ses eaux (les réserves prouvées atteignent 1,1 milliard de barils de pétrole et 1 340 milliards de pieds cubes de gaz), la Guinée équatoriale entend mettre en avant son projet de « développement d’infrastructures énergétiques, y compris dans le stockage, la pétrochimie et la liquéfaction de gaz naturel, qui soutiendront et encourageront l’exploration et la production », selon le communiqué publié lundi.

Les plus grands investisseurs étrangers dans l’industrie des hydrocarbures de la Guinée équatoriale sont des sociétés américaines, notamment ExxonMobil, Hess Corporation, Marathon Oil et Noble Energy, aux côtés de quelques acteurs européens et chinois. La Chine est le premier acheteur du pétrole équato-guinéen, devant les pays européens et les États-Unis.

Source: http://www.jeuneafrique.com

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